Violence policière en France
usage abusif de la force par la police en France / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La violence policière en France est le non-respect du cadre législatif d'utilisation dite « légitime » de la force et, en particulier, des armes, par des policiers ; elle correspond donc à un usage non « strictement nécessaire » ou non « proportionné » au but à atteindre ou à la gravité de la menace, ou dans le cas des armes, à un emploi qui ne relève pas de « l'absolue nécessité ».
La violence policière en France est dénoncée, dans le cadre de la justice internationale, comme une entrave aux droits de l'homme engageant la responsabilité de l'État, à défaut de mesures légales et proportionnées prises pour prévenir l'usage excessif de la force[1].
On assiste depuis les restructurations initiées sous la présidence de Nicolas Sarkozy, en passant par la répression du mouvement des Gilets jaunes sous la première présidence d'Emmanuel Macron, à une augmentation du nombre de morts, de mutilés et de blessés causés par la police, en comparaison aux autres pays d'Europe occidentale[2],[3],[4],[5]. L'opacité du ministère de l'Intérieur, en particulier relativement au nombre de personnes blessées ou tuées à la suite des opérations de police, est critiquée ainsi que la difficulté pour les victimes de porter plainte et d'obtenir réparation (voir Impunité)[6].
En outre, des accusations de violences à caractère raciste et discriminatoire (voir Discrimination systémique) sont régulièrement l'objet de rapports par des instances internationales et organisations de défense des droits de l'homme, en plus d'être rapportés par la population via les médias sociaux. La question du profilage racial ainsi que des contrôles d'identité abusifs a été soulevée par le Défenseur des droits et portée à plusieurs reprises devant les autorités françaises[7],[8],[9],[10].
Le comportement de la police française à l'égard des migrants en situation irrégulière ainsi qu'à l'égard des journalistes (voir Liberté de la presse) a aussi été dénoncé[11],[12],[13].