Attaques aériennes de décembre 2019 en Irak et en Syrie
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Les attaques aériennes de décembre 2019 en Irak et en Syrie sont survenues le 29 décembre 2019 lorsque les États-Unis ont mené des frappes aériennes contre les dépôts d'armes et les centres de commandement du Kataeb Hezbollah en Irak et en Syrie, tuant au moins 25 miliciens et en blessant 55 autres. Le département de la Défense des États-Unis a déclaré que l'opération était en représailles à des attaques répétées contre des bases militaires irakiennes abritant les forces de la coalition Opération Inherent Resolve (OIR), en particulier l'attaque du 27 décembre 2019 contre une base aérienne de Kirkouk ayant entraînée la mort d'un entrepreneur civil américain[3],[4]. Le Kataeb Hezbollah, une milice chiite extrémiste financée par l'Iran[5], a nié toute responsabilité dans les attentats[6].
Attaques aériennes de décembre 2019 en Irak et en Syrie | |
Localisation | Al-Anbar et Kirkouk (Irak) Vallée de l'Euphrate (Syrie)[1] |
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Cible | Kataeb Hezbollah |
Date | 11 h 0 (HNE) |
Type | Frappes aériennes |
Morts | 25 (19 en Irak et 6 en Syrie) |
Blessés | Au moins 55[2] |
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Les frappes aériennes américaines unilatérales ont été condamnées par le gouvernement irakien, le personnel des forces armées irakiennes et l'Iran, et ont abouti à l'attaque de l'ambassade américaine à Bagdad par des miliciens irakiens et leurs partisans le 31 décembre 2019. Cela a ensuite conduit à une frappe aérienne américaine près de l'aéroport international de Bagdad le 3 janvier 2020, tuant le général iranien Qassem Soleimani et le commandant du Kataeb Hezbollah Abou Mehdi al-Mouhandis.