Châteauroux
commune française du département de l'Indre (chef-lieu) / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Ne doit pas être confondu avec Châteauroux-les-Alpes.
Châteauroux (prononcé : /ʃa.to.ʁu/ Écouter) est une commune française, préfecture du département de l'Indre en région Centre-Val de Loire.
Au recensement de 2015, la commune comptait 43 732 habitants[1]. En 2015, la communauté d'agglomération de Châteauroux devenue Châteauroux Métropole au 1er janvier 2015, compte 70 445 habitants et l'aire urbaine de Châteauroux compte quant à elle 93 202 habitants ce qui fait d'elle la 85e de France. C'est la plus petite aire urbaine pour une préfecture d'un département de la région Centre-Val de Loire. Il s'agit de la première ville du département de l'Indre, et la cinquième de la région Centre, derrière Tours, la capitale régionale Orléans, Bourges et Blois mais devant Chartres.
La ville est notamment connue pour son club de football, La Berrichonne de Châteauroux.
Localisation
Châteauroux est située dans le centre[2] du département de l'Indre.
Les communes limitrophes[2] sont : Déols (2 km), Saint-Maur (5 km), Le Poinçonnet (6 km) et Étrechet (8 km).
Les sous-préfectures[2] sont situées à Issoudun (27 km), La Châtre (34 km) et Le Blanc (52 km).
Quartiers
La ville est constituée de différents quartiers[3] tels que : Saint-Denis, le Fontchoir, Bitray, l'Omelon, les Nations, la Belle Étoile, les Fadeaux, le Buxerioux, Saint-Jean-le-Lac, Touvent, les Grands-Champs, Cré, la Loge, les Méraudes, Beaulieu, la Pointerie, la Bourie, Notz, Saint-Jacques, le Grand Poirier, la Brauderie, les Chevaliers, Saint-Christophe, les Rocheforts, Vaugirard, Belle Isle, Centre-Ville et les Marins.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 19,04 km2 et son altitude varie de 154 à 164 mètres.
Châteauroux se situe sur des calcaires et marnes datant du Jurassique, bien que le cours de l'Indre et ses rives soient composés d'argiles et de sables datant du plio-Pléistocène[4].
Hydrographie
Le territoire communal est arrosé par les rivières Indre[5] et Ringoire[6]. Le confluent de ces deux cours d'eau est sur le territoire de la commune.
- L'Indre coule au cœur de la cité.
- La rivière Indre, au pied du Château Raoul.
Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat du Centre-Val de Loire et Climat de l'Indre.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 762 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 816,1 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,9 | 1,4 | 3,5 | 5,3 | 8,9 | 12,5 | 14,3 | 14,1 | 10,8 | 8,5 | 4,7 | 2,4 | 7,4 |
Température moyenne (°C) | 4,8 | 5,3 | 8,4 | 10,8 | 14,5 | 18,3 | 20,4 | 20,4 | 16,7 | 13 | 8,2 | 5,3 | 12,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,8 | 9,1 | 13,2 | 16,4 | 20,2 | 24,1 | 26,5 | 26,6 | 22,6 | 17,5 | 11,7 | 8,3 | 17 |
Record de froid (°C) date du record |
−17,5 17.01.1987 |
−16,5 09.02.12 |
−12 01.03.05 |
−5 27.04.16 |
−0,5 06.05.19 |
4,5 01.06.11 |
5,7 11.07.1990 |
4,5 29.08.1998 |
2 20.09.12 |
−6,5 30.10.1997 |
−9,5 22.11.1993 |
−12,5 19.12.09 |
−17,5 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,1 05.01.1999 |
24 27.02.19 |
25,5 31.03.21 |
29,5 30.04.05 |
33 28.05.17 |
40 29.06.19 |
41,5 25.07.19 |
41 05.08.03 |
36,5 14.09.20 |
30 12.10.01 |
24,5 08.11.15 |
20,1 16.12.1989 |
41,5 2019 |
Précipitations (mm) | 71 | 57,6 | 59,3 | 70,9 | 75,9 | 57,2 | 60,7 | 56,4 | 64,2 | 83,1 | 77,9 | 81,9 | 816,1 |
Paysages
Elle est située dans la région naturelle de la Champagne berrichonne.
Milieux naturels et biodiversité
Typologie
Châteauroux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Châteauroux, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[15] et 60 747 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteauroux, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
Zonages d'études
La commune se situe dans l'unité urbaine de Châteauroux, dans l’aire urbaine de Châteauroux, dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie de Châteauroux[20].
Occupation des sols
Logement
Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[1] de la commune :
Date du relevé | 2013 | 2015 |
---|---|---|
Nombre total de logements | 26 148 | 26 140 |
Résidences principales | 85,5 % | 83,8 % |
Résidences secondaires | 1,8 % | 1,6 % |
Logements vacants | 12.7 % | 14,6 % |
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale | 46,4 % | 47,2 % |
Planification de l'aménagement
Projets d'aménagement
Voies de communication et transports
Voies de communication
Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 40, 81, 101, 151, 920, 925, 943, 956 et 990[21].
- La place de la République en 2009.
- L'avenue Charles-de-Gaulle en 2009.
- La rue de la Vieille-Prison en 2016.
- La porte Saint-Martin en 2016.
Transports
Les lignes des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon et de Joué-lès-Tours à Châteauroux passent par le territoire communal, une gare[21] dessert la commune.
Châteauroux est desservie par toutes les lignes du réseau de bus Horizon[22] ; par les lignes A, B, D, F, I, N, Q, S et V du Réseau de mobilité interurbaine[23] et par les lignes 1.3, 2.4, 4.2 et 4.3 du réseau d'autocars TER Centre-Val de Loire[24].
L'une des singularités de l'agglomération de Châteauroux est de proposer un accès gratuit à son réseau de bus urbain, depuis le . Elle est une ville pionnière en France en matière de gratuité des transports en commun.
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[21], à 6 km. Celui-ci est consacré au fret aérien, à la maintenance aéronautique, à l'entrainement des pilotes ainsi qu'à la formation des pompiers d'aéroports. Cependant, l'aéroport propose une ligne saisonnière régulière de fin mai à fin septembre chaque année vers Ajaccio en Corse mais également de nombreux vols « charters » durant les saisons printemps-été notamment vers l'Albanie, l'Autriche, la Bulgarie, la Crète, l'Égypte, la Jordanie, la Laponie, l'île de Madère, Faro/Lisbonne et Porto (Portugal) (programme février-octobre 2020).
- La gare SNCF, après rénovation du parvis, en 2021 - Photo : Benjamin Steimes - Châteauroux Métropole
- La gare routière en 2017.
- La tour de contrôle de l'aéroport en 2005.
Énergie
La commune possède deux postes sources[25] sur son territoire : « Madron » dans le quartier de Beaulieu et « Mousseau » dans le quartier de Buxerioux. Ils sont principalement approvisionnés par des lignes 90 et 225 kV, venant du barrage d'Éguzon.
Risques naturels et technologiques
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[26].
Qualité de l'environnement
L'Indice de qualité de l'air (IQA) était de 13, le , ce qui signifie que la qualité de l'air est bonne. Le principal polluant est le PM2.5 [27]
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Châteauroux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Ringoire et l'Indre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2001 et 2014 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2016[30],[28].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Châteauroux, est classée au niveau de risque 4, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[31].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[32].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 12 856 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 12856 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[34].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1993, 2002, 2011, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[28].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[35].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].
Châteauroux doit son nom à son fondateur, Raoul le Large, fils d'Ebbes le Noble, prince de Déols, qui, au XIe siècle, quitta le bourg héréditaire, berceau de sa famille et capitale de ses domaines, pour un château qu'il fit construire à environ deux kilomètres, sur un monticule abrupt plongeant dans les eaux de l'Indre. Autour, vinrent se grouper des habitations qui, plus tard, formèrent la ville[37].
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement les noms d’Indrelibre ou d'Indreville.
Ses habitants sont appelés les Castelroussins[38].
Préhistoire
Antiquité
Châteauroux a été précédée dans l’histoire par Déols. La présence gallo-romaine y est attestée par des pierres sculptées, des monnaies, des céramiques, des urnes funéraires.
En 2013, les vestiges de quatre temples gallo-romains sont mis au jour à l'entrée de la ville lors de fouilles menées par l'INRAP sur le chantier de la rocade Est[39].
Moyen Âge
Vers 920, les moines de l'abbaye Saint-Gildas de Rhuys près de Vannes, trouvent refuge auprès d'Ebbes le Noble prince de Déols, pour protéger les reliques de saint Gildas de l'occupation du Sud de la Bretagne par les Normands entre 919 et 939. Ils fondent une abbaye sous le même vocable dans l'actuel quartier Saint-Christophe. Leur abbaye bretonne sera relevée en 1008 par les moines de l'abbaye de Fleury de Saint-Benoît-sur-Loire.
Vers 937, deux ans après la mort au combat de son père Ebbes le Noble à Orléans, lors d'un nouveau raid hongrois qui avait traversé Champagne et Bourgogne[Note 3], le seigneur Raoul le Large, premier baron de Châteauroux, délaissa son palais de Déols, en raison de l’insécurité, ou encore pour doter l’abbaye Notre-Dame de Déols, également fondée par son père en 917, et il fit bâtir une forteresse en face de l'abbaye Saint-Gildas, sur un coteau de la rive gauche de l’Indre. À partir de 1112, ce château fut nommé « château Raoul », en raison du prénom fréquent chez les seigneurs de Déols, ce qui donna le nom de Châteauroux. La période féodale vit naître à l’abri de cet emplacement fortifié une bourgade d’artisans et de commerçants[40]. Les seigneurs de Châteauroux étaient puissants : leur « principauté » couvrait les deux tiers de l’actuel département de l’Indre[41] ; au XIe siècle, ils avaient leur propre monnayage[42].
Le château et le bourg furent pris par Philippe Auguste en 1188[43]. À cette époque, la ville connaissait déjà une activité drapière importante, avec un moulin à foulon depuis quelques décennies[44]. Toute l’activité textile se concentrait le long de l’Indre, qui apportait sa force motrice, et une baronnie régie par ses propres coutumes se créa (actuelle rue de l’Indre)[45]. Cette production fut réglementée contre les fraudes externes (les drapiers de l’extérieur de Châteauroux vendant leurs pièces de tissu comme fabriquées à Châteauroux) et internes (les drapiers castelroussins étirant parfois leurs rouleaux de tissu pour vendre une plus grande longueur), et vendue lors de la grande foire annuelle[46].
Temps modernes
Révolution française et Empire
De la fin du XIXe siècle à nos jours
Le [47], un train de marchandise heurte un bœuf, entre la gare de Châteauroux et le « pont de Bryas », ce qui le fait dérailler. Malheureusement, le train rapide (voyageurs) no 67, circulant à proximité, entra en collision avec le train de marchandise. Cet accident fait 19 morts. Un jeune stagiaire de 25 ans, qui faisait fonction de sous-chef de gare, est inculpé pour « blessures et homicides par imprudence ».
Témoignage[47] d'un journaliste de l'époque à La Dépêche du Centre :
« Quel horrible spectacle ! On ne sait quels mots employer pour décrire les scènes qui se déroulent sous nos yeux. La paroi gauche du wagon de 3e classe a été arrachée sur toute sa longueur et rejetée sur le ballast et sous les roues du wagon métallique. On ne distingue plus que couvertures, bras, jambes, enchevêtrés parmi les ressorts et le crin des banquettes ». Il y a aussi des miraculés, comme cette femme, blessée. « La malheureuse, qui avait conservé toute sa présence d'esprit, était étendue parmi trois ou quatre cadavres, dont celui de son mari. Elle marque une défaillance, car voilà déjà plus d'une heure qu'elle est dans cette position. On lui fait absorber une nouvelle rasade de rhum. »
Malgré la distance de la frontière espagnole, Châteauroux se retrouve concernée par la guerre d'Espagne. Dès 1936, des réfugiés arrivent. Ils sont installés dans les taudis de la cité Bitray[48]. Entre le 29 janvier et le , plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans l’Indre. Contrairement aux départements voisins qui font appel aux communes, l’Indre réussit à les regrouper dans seulement sept centres (dont Châteauroux), ce qui permet un meilleur contrôle de cette population considérée comme dangereuse[49]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[50].
De 1940 à 1942, les unités de l’armée d'armistice cantonnées à Châteauroux sont[51] :
- le 32e régiment d’infanterie, régiment de Touraine ;
- le 8e régiment de cuirassiers, régiment de Lorraine ;
- le 89e groupe de transmissions ;
- le 14e régiment de tirailleurs algériens, un régiment d'infanterie de l'armée de terre française.
Dans le cadre des Jeux olympiques d'été de 2024, il est annoncé que la commune accueillera les épreuves de tir de ces jeux. Il est cependant à noter que c'est une erreur de localisation récurrente, le Centre national de tir sportif[52] se trouvant sur la commune de Déols, dans l'agglomération de Châteauroux, et non pas dans la commune même. L'organisation de cette épreuve dans l'aire d'attractivité accompagne le renouveau de la commune, entamé depuis 2017 avec l'installation de nouveaux commerces. Les changements de modes de vie provoqués par la crise du Covid-19 a permis à la population de repartir à la hausse en 2022[53].