Crise présidentielle de 2019-2022 au Venezuela
crise politique autour de la légitimité de la présidence du pays depuis le 10 janvier 2019 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La crise présidentielle[2] au Venezuela est une crise politique autour de la légitimité de la présidence du pays depuis le . Elle oppose Nicolás Maduro, président élu en 2013 et réélu en 2018 lors d'élections contestées et auxquelles l'opposition traditionnelle n'a pas participé, et Juan Guaidó président de l'Assemblée nationale[3] depuis le 5 janvier 2019.
Date |
2019-2022[réf. nécessaire] (5 ans, 3 mois et 10 jours) |
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Issue | Maintien au pouvoir de Maduro[1] |
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Pro-Maduro Organes internes |
Pro-Guaidó Organes internes
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• Nicolás Maduro | • Juan Guaidó |
Juan Guaidó, à la suite des élections de 2018, considérées comme frauduleuses, et en vertu des articles 233, 333 et 350 de la Constitution du Venezuela qui lui permettent de le faire, déclare la présidence de Maduro illégitime et se proclame président par intérim du pays, jusqu'à la tenue d'élections transparentes. Il est reconnu président par une soixantaine de pays, dont les États-Unis, l'intégralité du Groupe de Lima (hormis le Mexique), et la France, mais n'a pas de pouvoir réel car le gouvernement a ôté à l'Assemblée nationale, où l'opposition est majoritaire depuis les élections législatives de 2015, ses pouvoirs en créant une Assemblée constituante qui siège en parallèle, et qui est entièrement composée de chavistes.
Maduro, pour sa part, est reconnu notamment par la Chine, Cuba, l'Iran, le Mexique et la Russie. Il détient le pouvoir dans les faits grâce au soutien de l'armée. Le 27 mars 2020, Nicolas Maduro et d'autres membres du gouvernement sont officiellement inculpés de « narco-terrorisme » et trafic de drogues par le procureur général américain William Barr, avec une récompense symbolique de 15 millions de dollars pour toute information conduisant à leur capture. On l'accuse notamment d'avoir créé un cartel de drogue dit « cartel de los Soles », qui se serait donné pour mission d'inonder les États-Unis de cocaïne pour nuire au gouvernement américain, tout en s'enrichissant personnellement. C'est la deuxième fois dans l'histoire qu'un chef d'État est inculpé pour trafic de drogues aux États-Unis, après Manuel Noriega[4].