Débarquement de Provence
opération militaire de la Seconde Guerre mondiale / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Débarquement en Provence?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Le débarquement de Provence, désigné sous les noms de code Anvil puis Dragoon, est une opération militaire menée pendant la Seconde Guerre mondiale à partir du par les troupes alliées dans le Sud-Est de la France (entre Toulon et Cannes).
Date |
(débarquement) - (jonction) (27 jours) |
---|---|
Lieu |
Var, Sud-Est de la France |
Issue | Tête de pont alliée en Europe : front sud |
États-Unis France Royaume-Uni |
Reich allemand |
Alexander Patch Jean de Lattre de Tassigny |
Friedrich Wiese[1] Johannes Blaskowitz[1] |
~350 000 hommes dont ~230 000 soldats français[2] | ~250 000 soldats[3] |
Troupes régulières : 9 800 tués, blessés et prisonniers France libre : 10 000 tués[4] |
~7 000 tués, 20 000 blessés et 105 000 prisonniers[5] |
Batailles
- Campagnes du Danemark et de Norvège
- Bataille de France
- Bataille de Belgique
- Bataille des Pays-Bas
- Bataille d'Angleterre
- Blitz
- Opération Myrmidon
- Opération Ambassador
- Raid de Dieppe
- Sabordage de la flotte française à Toulon
- Bataille aérienne de Berlin
- Bataille de Normandie
- Débarquement de Provence
- Libération de la France
- Campagne de la ligne Siegfried
- Bataille du Benelux
- Poche de Breskens
- Bataille de Bruyères
- Bataille des Ardennes
- Bataille de Saint-Vith
- Siège de Bastogne
- Opération Bodenplatte
- Opération Nordwind
- Campagne de Lorraine
- Poche de Colmar
- Campagne d'Allemagne
- Raid de Granville
- Libération d'Arnhem
- Bataille de Groningue
- Insurrection géorgienne du Texel
- Bataille de Slivice
- Capitulation allemande
Campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée
- Corse
- Limousin
- Ain et Haut-Jura
- Les Glières
- Ascq
- Division Brehmer
- Mont Mouchet
- Opérations SAS en Bretagne
- Bataille de Normandie
- Guéret
- Brigade Jesser
- Cornil
- 1er Tulle
- 2e Tulle
- Argenton-sur-Creuse
- Oradour-sur-Glane
- 1er Ussel
- Saint-Marcel
- Saffré
- Mont Gargan
- Vercors
- Penguerec
- Lioran
- Égletons
- 2e Ussel
- Débarquement de Provence
- Port-Cros
- La Ciotat
- Toulon
- Martigues
- Marseille
- Nice
- Rennes
- Saint-Malo
- Brest
- Paris
- Mont-de-Marsan
- Montélimar
- Maillé
- Écueillé
- La Saulx
- Meximieux
- Nancy
- Colonne Elster
- Dunkerque
- Arracourt
- Saint-Nazaire
- Lorient
- Metz
- Royan et de la pointe de Grave
- Campagne de Lorraine
- Colmar
Campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée
Coordonnées | 43° 13′ 37″ nord, 6° 39′ 42″ est |
---|
À l'origine appelée Anvil (enclume en anglais), l'opération a été renommée Dragoon par Winston Churchill qui était hostile à ce débarquement (il déclara y avoir été « contraint », dragooned en anglais[6]). Il préférait une percée des troupes déployées sur le front d'Italie vers les Balkans afin de prendre en tenaille l'armée allemande en Europe centrale et d'arriver à Berlin avant les Soviétiques. Il s'oppose notamment à de Gaulle, qui menace de retirer les divisions françaises du front italien. Les objectifs étaient de libérer Toulon, Marseille puis de remonter le Rhône jusqu'à effectuer la jonction avec les forces de l'opération Overlord débarquées en Normandie.
L'opération Dragoon comportait le déploiement de planeurs (opération Dove) et un faux débarquement dans le Nord de l'Italie (opération Span).
La défense allemande composée de la XIXe armée (essentiellement des troupes étrangères) est dégarnie, notamment de la 9e Panzerdivision, à la suite de l’envoi de renforts vers le front de Normandie. À la suite de ce débarquement et de sa rapide progression, Hitler opère un repli pour éviter l'encerclement mais ordonne la destruction des ports de Toulon et Marseille et de garder ces deux villes.