Fatah-Conseil révolutionnaire
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Fatah-Conseil Révolutionnaire ou FCR (arabe : فتح المجلس الثوري, Fatah-Majlis al Thawri, Fatah-CR, nommé également Organisation Abou Nidal, Conseil révolutionnaire arabe, Brigades révolutionnaires arabes ou encore Organisation révolutionnaire des musulmans socialistes) est un mouvement palestinien de tendance dure, formé en 1974 par Sabri al Banna, connu sous le nom de guerre Abou Nidal, en désaccord avec la nouvelle politique du Fatah[3].
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Fatah - Conseil révolutionnaire Organisation Abou Nidal | |
Idéologie | Nationalisme palestinien Panarabisme Laïcisme[1] Antisionisme |
---|---|
Positionnement politique | Gauche[2] |
Statut | Inactif |
Fondation | |
Date de formation | 1974 |
Pays d'origine | Palestine |
Fondé par | Sabri al-Banna (Abou Nidal) |
Scission de | Fatah |
Actions | |
Mode opératoire | Attentats, assassinats ciblés |
Victimes (morts, blessés) | Environ un millier |
Zone d'opération | Palestine Irak Tunisie |
Période d'activité | 1974-2002 |
Organisation | |
Chefs principaux | Sabri al-Banna (Abou Nidal) |
Membres | Inconnu |
Soutenu par | Syrie Irak Libye Égypte |
Répression | |
Considéré comme terroriste par | Israël États-Unis Royaume-Uni Canada Union européenne Japon |
Conflit israélo-palestinien | |
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L'organisation est placée sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada[4], des États-Unis[5], de l'Union européenne[6] et du Royaume-Uni[7].
Soutenue à ses débuts par l'Irak[3], le Fatah-Conseil Révolutionnaire est d'abord basée à Bagdad (1974-83). Chassée en 1983 par Saddam Hussein, qui cherche à conserver le soutien des Occidentaux dans la guerre Iran-Irak, le Fatah-CR s'établit à Damas en Syrie[3] de 1983 à 1987. Mais les liens avec l'Irak subsistent[réf. nécessaire]. À la fin 1987, le Fatah-CR déplace son quartier-général opérationnel dans la plaine de la Bekaa libanaise, où sa présence est importante, tandis que le QG politique s'installe en Libye[3]. La Libye met à sa disposition des camps d'entraînement à Gharyan, Ma'atan as Sarah et Ras al-Hilal.
Sous ses différentes appellations, le Fatah-CR a commis des attentats particulièrement meurtriers, dans de nombreux pays, entre autres en Italie (dont les attentats des aéroports de Rome et de Vienne[8], au Pakistan[9], en Grèce[10], aux Émirats arabes unis[11] ou encore en France[12]). Le Fatah-CR est suspecté d'avoir perpétré la fusillade de la rue des Rosiers[13].
En 1988, Sabri al Banna (Abou Nidal), son chef, revient s'établir officiellement en Irak, tout en conservant son quartier-général en Libye. En , le Fatah-CR regroupe ses quartiers-généraux dans le quartier Mar Elias de Beyrouth. Il entretient également une antenne en Algérie.
Depuis 1987-1988, le Fatah-CR est partagée entre une tendance dure, dont Abou Nidal mort en Irak en 2002 est le tenant, et une tendance modérée, probablement soutenue par la Libye, qui cherche à se rapprocher de l'Occident. Cette tension a conduit à l'élimination de responsables modérés de l'organisation.