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Gand-Wevelgem

Gand-Wevelgem
Gent-Wevelgem in Flanders Fields (nl)
Description de l
Généralités
Sport Cyclisme sur route
Création
Éditions 85 (en 2023)
Catégorie UCI World Tour
Type / Format Classique flandrienne
Périodicité Annuelle (mars)
Lieu(x) Flandre-Occidentale (
Drapeau de la Belgique
Belgique
)
et selon les éditions, les régions voisines : Nord (France), Flandre-Orientale et Hainaut (Belgique)
Participants 175 (en 2019)
Statut des participants Professionnel
Site web officiel www.gent-wevelgem.be

Palmarès
Tenant du titre
Christophe Laporte
Plus titré(s)
Robert Van Eenaeme
Rik Van Looy
Eddy Merckx
Mario Cipollini
Tom Boonen
Peter Sagan
(3 victoires)
Crystal Clear app kworldclock.png
Pour la compétition en cours voir :
Gand-Wevelgem 2023

Gand-Wevelgem, officiellement Gent-Wevelgem in Flanders Fields[1], est une course cycliste d'un jour qui se déroule fin mars en Flandre en Belgique, le dernier dimanche avant le Tour des Flandres.

Bien que l'événement soit souvent considéré une classique pour sprinteurs en raison de son parcours plat, sa position de début de saison signifie que les coureurs sont souvent confrontés à des conditions caractéristiques des classiques flandriennes avec du vent et de la pluie, ainsi que plusieurs ascensions, dont le mont Kemmel, une côte pavée réputée pour sa dangerosité, escaladée à plusieurs reprises pendant l'épreuve. En conséquence, peu d'éditions de Gand-Wevelgem se finissent réellement par un sprint massif.

En 2005, la course intègre l'édition l'inaugurale de l'UCI ProTour et en 2011 son successeur, l'UCI World Tour. Depuis 2011, elle est organisée par Flanders Classics, qui organise également le Tour des Flandres. À partir de 2012, une épreuve féminine a lieu le même jour que la course masculine.

Les détenteurs de record de succès avec trois victoires sont les Belges Robert Van Eenaeme, Rik Van Looy, Eddy Merckx et Tom Boonen, l'Italien Mario Cipollini et le Slovaque Peter Sagan. Ce dernier détient également le record du nombre de podiums sur cette course (6). Robert Van Eenaeme a obtenu deux de ses trois succès à l'époque où la course était disputée par des coureurs de catégorie indépendants.

Histoire

Une course pour les amateurs

La course est créée en l'honneur de Gaston Rebry, bien qu'il n'ait jamais participé.
La course est créée en l'honneur de Gaston Rebry, bien qu'il n'ait jamais participé.

La course Gand-Wevelgem est créée en 1934 et dirigée à l'origine par le journal Gazet van Antwerpen. La ville d'arrivée de Wevelgem est choisie parce qu'elle est la ville natale du premier propriétaire de l'événement, le fabricant de textile local Georges Matthys[2][note 1]. Son origine est un hommage à Gaston Rebry, originaire de Wevelgem, qui est l'une des stars du cyclisme en Belgique dans les années 1930.

La première édition a eu lieu le en tant que course amateur sur un parcours plat de 120 km[3]. Les participants sont uniquement belges et elle remportée par Gustave Van Belle[note 2]. La deuxième édition, en 1935, traverse les Ardennes flamandes et passe par le Kwaremont, le mont de l'Enclus, le Tiegemberg. Ces deux premières éditions sont réservées aux coureurs d'une catégorie dite « junior », correspondant aux actuels « élites sans contrat ».

Une classique de printemps

En 1936, la distance de course est portée à 168 km. Jusqu'en 1939, la course est disputée par des coureurs de catégorie « indépendants ». De Gand, elle part directement à Courtrai puis effectue des tours de circuit en passant par le Lauwberg. L'épreuve connait ses seules interruptions pendant la Seconde Guerre mondiale, et est ensuite organisée à nouveau comme une course professionnelle en 1945. Gaston Rebry, alors président du club de vélo Het Vliegend Wiel, devient le nouveau directeur de la course. Robert Van Eenaeme est déclaré vainqueur de la première édition de l'après-guerre dix jours après la fin de la course, les officiels ayant eu besoin d'inspecter de près la photo-finish[3].

En 1947, Gent-Wevelgem est déplacé au printemps et gagne en prestige. L'organisateur Rebry parvient à faire venir les icônes du cyclisme italien Gino Bartali et Fausto Coppi, qui attirent un grand nombre de spectateurs sur la course.

En 1957, la course devient une partie de l'éphémère Trophée des Flandres : le Circuit Het Volk et Gand-Wevelgem ont lieu le même week-end et sont l'occasion d'un prix commun, dans lequel Gent-Wevelgem est couru samedi et le Het Volk le dimanche[3]. Dans les années 1960, la course acquiert un prestige international. Les légendes belges du cyclisme Rik Van Looy et Eddy Merckx remportent la course trois fois chacun. En 1962, Van Looy réalise un triplé inédit avec des victoires coup sur coup sur Gand-Wevelgem, le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. Le vainqueur du Tour de France, Jacques Anquetil devient le premier vainqueur français en 1964.

La course est alors dans une recherche constante de son identité et chercher à se réinventer, comme en témoigne les changements de position dans le calendrier et un parcours instable d'un année sur l'autre. En 1973, la course est placée le mercredi entre le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. En 1977, la distance est de 277 km, la plus longue édition de l'histoire, avec onze ascensions dans les Ardennes flamandes et une double ascension du mont Kemmel[3]. L'édition, particulièrement difficile, est remportée par Bernard Hinault, vainqueur de son premier succès international.

In Flanders Fields Classic

Le star du sprint, L'Italien Mario Cipollini est l'un des six coureurs à s'être imposé à trois reprises.
Le star du sprint, L'Italien Mario Cipollini est l'un des six coureurs à s'être imposé à trois reprises.

Depuis les années 1980, la course s'est construit une réputation de classique des sprinteurs[4]. La star italienne du sprint Mario Cipollini s'impose à trois reprises, dont une fois au sein d'une échappée[5],[6]. D'autres routiers-sprinteurs, Sean Kelly, Guido Bontempi, Djamolidine Abdoujaparov et Tom Steels font partie du palmarès de la course[7].

En 2003, Gent-Wevelgem abandonne son lieu de départ originel de Gand et s'installe dans la banlieue de Deinze[8]. Tom Boonen remporte sa première victoire dans une classique en 2004. Il égale le record de trois victoires lors d'une année 2012 où il réalise un quadruplé inédit sur les classiques flandriennes[9],[10],[11],[12]. Entretemps, en 2005, la course intègre l'UCI ProTour, le plus haut niveau pour une course professionnelle.

Pendant plusieurs décennies, la course se déroule en milieu de semaine entre le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. En 2011, la course fait partie de l'UCI World Tour et est à nouveau placée un dimanche, dans le week-end entre Milan-San Remo et le Tour des Flandres[note 3][13].

Depuis 2015, l'événement s'appelle officiellement Gent-Wevelgem-In Flanders Fields, d'après le célèbre poème de guerre de John McCrae[14]. Les organisateurs souhaitent célébrer le 100e anniversaire de la Première Guerre mondiale, car la région du Westhoek était au cœur de la guerre et abrite plusieurs tombes de guerre du Commonwealth. L'édition est remportée par Luca Paolini, mais reste particulièrement mémorable, car elle s'est déroulée dans des conditions dantesques, avec des vents très forts[15],[16].

L'édition 2016 est marquée par la mort du coureur belge Antoine Demoitié, blessé mortellement lors d'une collision avec une moto[17],[18].

À partir de 2020, la ville de départ change, avec le remplacement de Deinze par Ypres pour une période de six ans[19]. Cette dernière accueille déjà les courses féminines, espoirs et juniors[20]. Cependant, l'édition 2020, initialement prévue en avril, est reportée au 11 octobre, en raison de la pandémie de maladie à coronavirus[21],[22].

Parcours

Contrairement à la plupart des classiques flamandes disputées au printemps, qui se concentrent autour d'Audenarde et des monts ardennais, Gent-Wevelgem se déplace vers l'ouest en Flandre occidentale et dans le nord de la France et compte moins de côtes, ce qui la rend plus adaptée aux sprinteurs[23]. Ces dernières années, la distance totale de la course est d'environ 250 kilomètres[24].

Course actuelle

Carte de l'édition 2014 de Gand-Wevelgem.
Carte de l'édition 2014 de Gand-Wevelgem.

De 2004 à 2019, la course commence à Deinze, en Flandre orientale, à 12 kilomètres au sud de Gand[25]. Depuis 2020, le départ est donné à Ypres. L'itinéraire se dirige vers l'ouest, faisant face à 100 kilomètres à travers les plaines balayées par le vent de la Flandre occidentale, jusqu'au long de la côte de la mer du Nord avant de se diriger vers le département français du Nord[2],[24]. Après 120 km, l'ascension pavée du Mont Cassel (Kasselberg) à Cassel est grimpée deux fois de façon très rapprochée[note 4]. Après le Mont des Cats (Katsberg), la deuxième côte placée en France, la course revient en Belgique après 50 kilomètres sur les routes françaises et rentre dans la section clé de la course à Heuvelland[23].

La zone des monts, au sud de la Flandre occidentale, contient trois montées, le Baneberg, le Monteberg et le Mont Kemmel, à douze kilomètres l'une de l'autre[24]. Cette succession d'ascensions est entrecoupée de descentes techniques le long des routes de campagne étroites, y compris la difficile descente du Kemmelberg. Le Kemmelberg est l'ascension la plus difficile et la plus emblématique de la course[23].

Après ces trois bergs, le parcours tourne en boucle et les coureurs franchissent une nouvelle fois la séquence de Baneberg-Monteberg-Kemmelberg, couvrant un total de neuf montées[23]. Après le sommet de l'ultime ascension du Kemmelberg, à environ 35 kilomètres de l'arrivée, le parcours s'enchaîne invariablement sur un long parcours plat jusqu'à Wevelgem[2]. L'arrivée se situe sur Vanackerestraat, l'avenue centrale de Wevelgem.

Caractéristiques de la course

Les caractéristiques essentielles de Gand-Wevelgem sont restées les mêmes pendant des décennies. Les 100 premiers kilomètres à parcourir sont les premiers à faire des ravages dans le peloton. Les vents de travers et le temps souvent pluvieux sur ces routes plates et exposées à travers la plus grande plaine ouverte des Flandres entraînent une première sélection. Alors que les équipes tentent de protéger et de positionner leurs leaders dans cette partie de la course, les cassures et les bordures à ce stade voient fréquemment 40 à 60 coureurs distancés de la course[2].

Le redoutable Mont Kemmel (Kemmelberg), grimpé pour la première fois en 1955 est la difficulté principale de la course. Les pentes les plus raides atteignent 23% près du sommet.
Le redoutable Mont Kemmel (Kemmelberg), grimpé pour la première fois en 1955 est la difficulté principale de la course. Les pentes les plus raides atteignent 23% près du sommet.

Par la suite, après des heures à travers les plaines flamandes et l'excursion occasionnelle dans le nord de la France, les coureurs approchent la zone des monts à Heuvelland, qui présente les ascensions les plus difficiles de la journée. Les côtes sont au cœur de l'action et généralement les sites où se forment les échappées. L'ascension la plus célèbre de la course est le Mont Kemmel, une route côtière entièrement pavée à Kemmel avec des dénivelés atteignant jusqu'à 23 %, mais également connue pour sa descente difficile et technique.

Le Mont Kemmel, le point culminant de la région, est l'ascension la plus difficile et la pièce maîtresse de la course[23]. Nommé d'après Camulos, le dieu celte de la guerre, le sommet du Mont Kemmel se trouve au sommet d'une crête boisée qui fut le théâtre de la bataille de la Lys en avril 1918, au cours de laquelle plus de 200 000 soldats sont morts[2]. La montée a été controversée dans le passé en raison de plusieurs accidents graves dans sa descente. En 2007, le coureur français Jimmy Casper chute lourdement, souffrant de nombreuses fractures faciales et autres[27],[28]. En 2016, la montée est abordée par sa route la plus raide pour la première fois en plus de 20 ans[29],[30].

Après le Mont Kemmel, la bataille finale entre les échappées formées sur les bergs et le peloton se déroule sur des routes plates de 35 kilomètres jusqu'à l'arrivée. Malgré sa réputation de classique des sprinteurs, la nature du parcours permet fréquemment aux échappées de s'imposer[2].

Le Mont Kemmel est l'un des seuls sites pavés de la course.
Le Mont Kemmel est l'un des seuls sites pavés de la course.

Pavés

Bien que les médias classent généralement Gand-Wevelgem dans la catégorie des classiques pavées, le parcours ne comporte en réalité que très peu de sections de routes pavées[31]. Seuls le Mont Kemmel et les tronçons supérieurs du Mont Cassel sont pavés, totalisant un maximum possible de deux kilomètres de section pavée. Ce qui est nettement moins que les autres courses pavées de Flandre et du Nord de la France. De plus, il n'y a pas de sections plates de pavé et les deux montées pavées sont en excellent état, car elles font partie d'un réseau de circulation très fréquenté.

Changements de parcours

La première course a lieu en 1934 sur un parcours tout plat depuis la Gare de Gand-Saint-Pierre à Gand jusqu'à Wevelgem[32]. La deuxième édition en 1935 s'adresse aux Ardennes flamandes en Flandre orientale et comprend les ascensions du Kwaremont, Kluisberg et Tiegemberg. De 1936 à 1939, la course se court de Gand à Courtrai, suivie par des tours locaux, avec le Lauwberg comme principale difficulté.

Depuis 1945, les collines de Heuvelland, dont le Mont Kemmel et le Rodeberg (en photo) sont au cœur du final.
Depuis 1945, les collines de Heuvelland, dont le Mont Kemmel et le Rodeberg (en photo) sont au cœur du final.

Après la Seconde Guerre mondiale, Gand-Wevelgem devient une course professionnelle. Le parcours est modifié : il passe par les Ardennes flamandes et effectue une boucle dans le Heuvelland. Des prix sont disputés sur l'Edelareberg, le Hoppeberg, le Kwaremont, le mont Noir et le mont Rouge. Le parcours est identique en 1946 puis change en 1947 : il passe par la côte et le Heuvelland (mont Vidaigne, mont Rouge), de même en 1948.

De 1949 à 1954, la course visite de nouveau les Ardennes flamandes (Kruisberg, Kwaremont), suivies du Heuvelland (mont Rouge, mont Vidaigne, colline de Messines). En 1955, le mont de l'Enclus (Kluisberg) et le mont Kemmel font leur première apparition au parcours. La route sur le Mont Kemmel n'est alors pas encore pavée. En 1956, l'Eikenberg est également ajouté.

Le Mont Cassel, l'une des côtes de la Flandre française dans le Nord, est ajouté au parcours en 1957.
Le Mont Cassel, l'une des côtes de la Flandre française dans le Nord, est ajouté au parcours en 1957.

En 1957, le Trophée des Flandres est créé : le Circuit Het Volk et Gand-Wevelgem ont lieu le même week-end et sont l'occasion d'un prix commun. Comme le Circuit Het Volk se déroule essentiellement dans les Ardennes flamandes, Gand-Wevelgem n'y passe plus mais intègre à son parcours la Flandre française (mont Noir, mont des Cats, le mont des Récollets, le mont Cassel) avant le mont Kemmel. En 1958, les monts de Flandre française ne sont plus empruntés, le passage de la frontière occasionnant trop de démarches administratives. Après avoir longé la côte, la course passe seulement par le mont Rouge, le mont Vidaigne, et le mont Kemmel.

En 1960, l'organisation du Circuit Het Volk entre dans un tel conflit avec la Royale ligue vélocipédique belge à propos du calendrier de compétitions qu'elle annule sa course. C'est par conséquent la fin du Trophée des Flandres. En compensation, Gand-Wevelgem cumule les axes des deux courses : après le mur de Grammont, le Kwaremont, le mont de l'Enclus et le Tiegemberg dans les Ardennes flamandes, suivent le mont Vidaigne, le mont Kemmel et Messines. En 1961, Gand-Wevelgem fait partie d'une course par étapes de deux jours. La première étape est disputée d'Anvers à Gand, la deuxième de Gand à Wevelgem, en passant par quelques monts (mont Rouge, mont Vidaigne, mont Kemmel, Messines).

De 1962 à 1976, Gand-Wevelgem se dirige vers la côte puis passe par le Heuvelland, avec les monts Rouge, Vidaigne et Kemmel comme éléments récurrents, auxquels s'ajoutent parfois les Monteberg, Baneberg, Sulferberg, Goeberg, Suikerberg, les collines de Nieuwkerke, Geluveld, le Kraaiberg ou le Scherpenberg. De 1993 à 1995, les monts de Flandre française sont de nouveaux empruntés, puis abandonnés dès 1996 afin de préserver le parcours traditionnel. Les Ardennes flamandes ne sont plus visitées pour les mêmes raisons, et parce que les coureurs ne disputent vraiment la course que dans le Heuvelland.

Seule l'édition 1977 voit son parcours modifié : les Ardennes flamandes y figurent avec onze monts. Le Koppenberg, ajouté au Tour des Flandres l'année précédente, en fait partie, bien qu'appelé Steengat pour cette occasion. Suivent cinq ascensions dans le Heuvelland, dont deux passages au mont Kemmel[33]. À partir de 1989, Gand-Wevelgem a lieu durant la semaine séparant le Tour des Flandres et Paris-Roubaix.

En 2005, la course intègre l'UCI ProTour, qui devient l'UCI World Tour en 2011[34]. Cette année-là, il change de place au calendrier et a lieu le week-end précédant le Tour des Flandres. À la suite des lourds accidents de l'édition 2007, l'ascension du Mont Kemmel est rapprochéé du village de Kemmel, afin d'éviter la dangereuse descente pavée et les éventuels nouveaux accidents. En 2010, les collines franco-flamandes de Kasselberg, Scherpenberg, Katsberg et Berthen sont réintroduites, avant de suivre la voie traditionnelle dans les collines de Heuvelland. Ces dernières années, la ville d'Ypres occupe une place importante dans le final de la course[35]. Dans le cadre du centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale, le peloton traverse le centre-ville et le laisse passer sous l'emblématique Porte de Menin, sans doute le monument le plus célèbre des Flanders Fields, avant de se diriger vers l'arrivée à Wevelgem[36].

Depuis les dernières éditions, la Porte de Menin à Ypres occupe une place de choix dans le final de la course.
Depuis les dernières éditions, la Porte de Menin à Ypres occupe une place de choix dans le final de la course.

En 2017, les organisateurs ajoutent trois secteurs appelées « Plugstreets » à Ploegsteert Wood, des routes de gravier semi-pavées au Mémorial des disparus de Ploegsteert, pour commémorer la trêve de Noël de 1914[37][note 5]. Les trois Plugstreets sont intégrés entre les deux ascensions du Kemmel, et font une distance totale de 5,2 kilomètres[38].

Depuis 2020, le départ est donné à Ypres. Le parcours ne passe plus ni en Flandre orientale, ni en France.

Palmarès

Année Vainqueur Deuxième Troisième
1934
Gustave Van Belle
Maurice Vandenberghe
Jérôme Dufromont
1935
Albert Depreitere
Jérôme Dufromont
Karel Catrysse
1936
Robert Van Eenaeme
Joseph Somers
Gaston Denys
1937
Robert Van Eenaeme
Albert Ritserveldt
Andé Hallaert
1938
Hubert Godaert
Edmond Delathouwer
Gustave Van Cauwenberghe
1939
André Declerck
Frans Van Hellemont
Albert Van Laecke
1939-44 Non disputé à cause de la Seconde Guerre mondiale
1945
Robert Van Eenaeme
Maurice Van Herzele (ca)
André Declerck
1946
Ernest Sterckx
Maurice Desimpelaere
Michel Remue (nl)
1947
Maurice Desimpelaere
René Beyens
Lucien Vlaemynck
1948
Valère Ollivier
Albert Ramon
Hilaire Couvreur
1949
Marcel Kint
André Declerck
Albert Decin
1950
Albéric Schotte
Albert Decin
André Declerck
1951
André Rosseel
Raphaël Jonckheere
Lionel Van Brabant
1952
Raymond Impanis
Maurice Blomme
Alois De Hertog
1953
Raymond Impanis
Wim van Est
Germain Derijcke
1954
Rolf Graf
Ferdi Kübler
Ernest Sterckx
1955
Albéric Schotte
Désiré Keteleer
Raymond Impanis
1956
Rik Van Looy
Richard Van Genechten
Désiré Keteleer
1957
Rik Van Looy
André Noyelle
Lucien Mathys (nl)
1958
Noël Foré
Rik Van Looy
Alfred De Bruyne
1959
Leon Van Daele
Jos Hoevenaars
Jacques Anquetil
1960
Frans Aerenhouts
Frans De Mulder
Joseph Planckaert
1961
Frans Aerenhouts
Raymond Impanis
Yvo Molenaers
1962
Rik Van Looy
Frans Schoubben
Armand Desmet
1963
Benoni Beheyt
Tom Simpson
Michel Van Aerde
1964
Jacques Anquetil
Yvo Molenaers
Rik Van Looy
1965
Noël De Pauw
Bernard Van De Kerckhove
Gustaaf De Smet
1966
Herman Van Springel
Noël Van Clooster
Palle Lykke
1967
Eddy Merckx
Jan Janssen
Edward Sels
1968
Walter Godefroot
Willy Van Neste
Felice Gimondi
1969
Willy Vekemans
Roger De Vlaeminck
Eric De Vlaeminck
1970
Eddy Merckx
Willy Vekemans
Walter Godefroot
1971
Georges Pintens
Roger De Vlaeminck
Gerben Karstens
1972
Roger Swerts
Felice Gimondi
Eddy Merckx
1973
Eddy Merckx
Frans Verbeeck
Walter Planckaert
1974
Barry Hoban
Eddy Merckx
Roger De Vlaeminck
1975
Freddy Maertens
Frans Verbeeck
Rik Van Linden
1976
Freddy Maertens
Rik Van Linden
Frans Verbeeck
1977
Bernard Hinault
Vittorio Algeri
Piet van Katwijk
1978
Ferdi Van Den Haute
Walter Planckaert
Francesco Moser
1979
Francesco Moser
Roger De Vlaeminck
Jan Raas
1980
Henk Lubberding
Alfons De Wolf
Piet van Katwijk
1981
Jan Raas
Roger De Vlaeminck
Alfons De Wolf
1982
Frank Hoste
Eddy Vanhaerens
Alfons De Wolf
1983
Leo van Vliet
Jan Raas
Frank Hoste
1984
Guido Bontempi
Eric Vanderaerden
Pierino Gavazzi
1985
Eric Vanderaerden
Phil Anderson
Rudy Dhaenens
1986
Guido Bontempi
Twan Poels
Jean-Marie Wampers
1987
Teun van Vliet
Etienne De Wilde
Herman Frison
1988
Sean Kelly
Gianni Bugno
Ron Kiefel
1989
Gerrit Solleveld
Sean Yates
Rolf Sørensen
1990
Herman Frison
Johan Museeuw
Franco Ballerini
1991
Djamolidine Abdoujaparov
Mario Cipollini
Olaf Ludwig
1992
Mario Cipollini
Johan Capiot
Adriano Baffi
1993
Mario Cipollini
Eric Vanderaerden
Djamolidine Abdoujaparov
1994
Wilfried Peeters
Franco Ballerini
Johan Museeuw
1995
Lars Michaelsen
Maurizio Fondriest
Luc Roosen
1996
Tom Steels
Giovanni Lombardi
Johan Museeuw
1997
Philippe Gaumont
Andreï Tchmil
Johan Capiot
1998
Frank Vandenbroucke
Lars Michaelsen
Nico Mattan
1999
Tom Steels
Zbigniew Spruch
Tristan Hoffman
2000
Geert Van Bondt
Peter Van Petegem
Johan Museeuw
2001
George Hincapie
Léon van Bon
Steffen Wesemann
2002
Mario Cipollini
Fred Rodriguez
George Hincapie
2003
Andreas Klier
Henk Vogels
Tom Boonen
2004
Tom Boonen
Magnus Bäckstedt
Jaan Kirsipuu
2005
Nico Mattan
Juan Antonio Flecha
Daniele Bennati
2006
Thor Hushovd
David Kopp
Alessandro Petacchi
2007
Marcus Burghardt
Roger Hammond
Óscar Freire
2008
Óscar Freire
Aurélien Clerc
Wouter Weylandt
2009
Edvald Boasson Hagen
Aliaksandr Kuschynski
Matthew Goss
2010
Bernhard Eisel
Sep Vanmarcke
Philippe Gilbert
2011
Tom Boonen
Daniele Bennati
Tyler Farrar
2012
Tom Boonen
Peter Sagan
Matti Breschel
2013
Peter Sagan
Borut Božič
Greg Van Avermaet
2014
John Degenkolb
Arnaud Démare
Peter Sagan
2015
Luca Paolini
Niki Terpstra
Geraint Thomas
2016
Peter Sagan
Sep Vanmarcke
Viatcheslav Kouznetsov
2017
Greg Van Avermaet
Jens Keukeleire
Peter Sagan
2018
Peter Sagan
Elia Viviani
Arnaud Démare
2019
Alexander Kristoff
John Degenkolb
Oliver Naesen
2020
Mads Pedersen
Florian Sénéchal
Matteo Trentin
2021
Wout van Aert
Giacomo Nizzolo
Matteo Trentin
2022
Biniam Girmay
Christophe Laporte
Dries Van Gestel
2023
Christophe Laporte
Wout van Aert
Sep Vanmarcke

Vainqueurs multiples

Mise à jour après l'édition 2023.

Nombre de victoires Coureur Nationalité Années
3 Robert Van Eenaeme
Drapeau de la Belgique
Belgique
1936, 1937, 1945
Rik Van Looy
Drapeau de la Belgique
Belgique
1956, 1957, 1962
Eddy Merckx
Drapeau de la Belgique
Belgique
1967, 1970, 1973
Mario Cipollini
Drapeau de l
Italie
1992, 1993, 2002
Tom Boonen
Drapeau de la Belgique
Belgique
2004, 2011, 2012
Peter Sagan
Drapeau de la Slovaquie
Slovaquie
2013, 2016, 2018
2 Raymond Impanis
Drapeau de la Belgique
Belgique
1952, 1953
Briek Schotte
Drapeau de la Belgique
Belgique
1950, 1955
Frans Aerenhouts
Drapeau de la Belgique
Belgique
1960, 1961
Freddy Maertens
Drapeau de la Belgique
Belgique
1975, 1976
Guido Bontempi
Drapeau de l
Italie
1984, 1986
Tom Steels
Drapeau de la Belgique
Belgique
1996, 1999

Victoires par pays

Mise à jour après l'édition 2023.

# Pays Victoires
1.
Drapeau de la Belgique
Belgique
50
2.
Drapeau de l
Italie
7
3.
Drapeau des Pays-Bas
Pays-Bas
5
4.
Drapeau de la France
France
4
5.
Drapeau de l
Allemagne
3
Drapeau de la Norvège
Norvège
Drapeau de la Slovaquie
Slovaquie
8.
Drapeau du Danemark
Danemark
2
9.
Drapeau de l
Autriche
1
Drapeau de l
Érythrée
Drapeau de l
Espagne
Drapeau des États-Unis
États-Unis
Drapeau du Royaume-Uni
Royaume-Uni
Drapeau de l
Irlande
Drapeau de la Suisse
Suisse
Drapeau de l
Union soviétique

Variantes

Depuis 2012, il existe le Gand-Wevelgem féminin, qui se court le même jour de la course, sur un parcours d'environ 120 kilomètres. La course d'abord classée en 1.2, intègre en 2016 l'UCI World Tour féminin.

En 2016, les organisateurs ajoutent cinq nouvelles épreuves, soit un total de sept courses disputées le même jour[39] :

Notes et références

Notes

  1. Le lieu de départ de Gand était un choix économique logique. La ville abritait plusieurs usines de lin qui faisaient du commerce avec les nombreux fabricants de textiles de Wevelgem[3].
  2. Van Belle meurt en 1954, lorsqu'il tente de sauver son fils de sept ans tombé dans la Lys à Gand[3].
  3. La position était jusqu'alors celle de la Flèche brabançonne.
  4. En 2016 et 2017, Gand-Wevelgem n'a pas inclus le Mont Cassel en raison du carnaval annuel de Pâques dans la commune qui a coïncidé avec la date de la course[26].
  5. Ploegsteert, où Winston Churchill a servi comme commandant en 1916, était un site de guerre de tranchées pendant la Première Guerre mondiale. La veille de Noël 1914, les soldats allemands ont commencé à chanter Douce nuit, sainte nuit , à laquelle les troupes alliées ont répondu avec une interprétation de The First Noel . Le jour de Noël, les troupes allemandes et alliées se sont approchées dans le No man's land, ce qui a entraîné des parties de football. Un cessez-le-feu semblable a été observé en 1915 bien qu'en 1916, il y avait des commandements pour exécuter n'importe quels soldats qui ont fraternisé avec l'ennemi[37].

Références

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  2. a b c d e et f « Gent–Wevelgem », sur UCI (consulté le )
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  19. Cyclisme. Départ inédit, passage dans les Hauts-de-France… Le parcours complet de Gand-Wevelgem 2020
  20. Un nouveau départ pour Gand-Wevelgem
  21. Le GP E3 et Gand-Wevelgem annulés
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