Gravure française au XVIIe siècle
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La gravure française au XVIIe siècle est marquée par l’épanouissement des techniques comme l’eau-forte et le burin et l’invention de nouvelles techniques tels que la manière noire[1]. Dans la première moitié du siècle, la France connait un développement de ces techniques[2], notamment avec l'invention du vernis dur par Jacques Callot. Le foyer lorrain est alors très actif et produit beaucoup d'estampes religieuses comme pittoresques. Malgré l'essor de la France, ce sont les Pays-Bas qui dominent le monde européen de la gravure. La seconde moitié du siècle est marquée par un grand interventionnisme du pouvoir royal dans le monde de l'estampe. En 1660, la profession est organisée par un arrêt Conseil d’État de Saint Jean de Luz et trois ans plus tard, les premiers graveurs entrent à l'Académie royale de peinture et de sculpture. Sous l'impulsion de Louis XIV et Jean-Baptiste Colbert, la gravure devient un vecteur de diffusion du pouvoir royal. Par ailleurs, à cette époque, le phénomène de collection d'estampes prend de l'ampleur, à l'image de la considérable collection de l'abbé Michel de Marolles.