Jean de Bretagne (comte de Richmond)
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Jean de Bretagne (v. 1266[1] – ), comte de Richmond, est un noble anglo-breton. Issu de la maison de Dreux par son père, le duc Jean II de Bretagne, Jean entame une longue carrière au service de l'Angleterre, terre natale de sa mère, Béatrice d'Angleterre. Il est un personnage important des règnes de son oncle Édouard Ier et de son cousin Édouard II. Bénéficiant de la confiance absolue de son oncle, Jean de Bretagne est nommé en 1305 gardien de l'Écosse par Édouard Ier, dans le contexte de l'occupation de ce royaume par son voisin anglais[1]. L'année suivante, il reçoit le titre, auparavant détenu par son père, de comte de Richmond[2]. En 1310, il figure parmi les vingt-et-un Seigneurs Ordonnateurs chargés de limiter les pouvoirs de son cousin Édouard II.
Titre
–
(27 ans, 3 mois et 2 jours)
Prédécesseur | Jean II de Bretagne |
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Successeur | Jean III de Bretagne |
Commandement | Gardien de l'Écosse |
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Faits d’armes |
Bataille de Falkirk Siège de Leeds Bataille d'Old Byland |
Conflits |
Guerre de Guyenne Guerres d'indépendance de l'Écosse Guerre des Despenser |
Naissance | vers 1266 |
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Décès |
Nantes (Bretagne) |
Père | Jean II de Bretagne |
Mère | Béatrice d'Angleterre |
Jean de Bretagne sert l'Angleterre essentiellement en tant que militaire et diplomate, mais n'a que peu d'influence politique par rapport aux autres pairs anglais de l'époque[3]. Considéré comme un ambassadeur habile, il est missionné à plusieurs reprises par Édouard Ier et Édouard II pour son talent pendant les négociations. Jean n'a jamais été marié et, à sa mort, son titre et ses possessions reviennent à son neveu, le duc Jean III de Bretagne. Bien qu'il ait été globalement loyal envers son cousin Édouard II lors des rébellions baronniales qui secouent son règne, il finit par soutenir la révolte de la reine Isabelle et de Roger Mortimer. Après qu'Édouard II eut abdiqué en faveur de son fils, Édouard III, Jean se retire dans ses domaines français et meurt en Bretagne en 1334, sans descendance connue.