Leucémie aigüe myéloïde
hémopathie maligne touchant les cellules de la moelle osseuse / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Leucémie aigüe myéloïde?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Ne doit pas être confondu avec Leucémie myéloïde chronique.
La leucémie aigüe myéloïde (LAM), aussi appelée leucémie aigüe myéloblastique, est un cancer de type hémopathie maligne affectant les cellules hématopoïétiques de la moelle osseuse. Les cellules leucémiques, appelées blastes, sont caractérisées par une incapacité à se différencier en cellules matures et par une prolifération incontrôlée[1]. Ce dysfonctionnement de la moelle osseuse empêche la production normale des cellules sanguines et se traduit par divers syndromes cliniques, parfois très graves (infection, hémorragie, etc.). Les LAM surviennent classiquement chez l'adulte au-delà de 40 ans, en particulier chez le sujet âgé même si elles sont également recensées parmi les cancers pédiatriques. La prise en charge est assurée par des médecins hématologues, majoritairement en milieu hospitalier. Le diagnostic fait appel à la biologie moléculaire pour identifier notamment des mutations génétiques, ce qui permet de déterminer le sous-type de LAM. Ces éléments diagnostics entrent ensuite en ligne de compte pour établir le pronostic de la maladie avec d'autres éléments comme l'âge ou la réponse au traitement. L'association de la chimiothérapie intensive et de l'allogreffe de moelle osseuse permet d'obtenir des rémissions complètes et durables voire des guérisons chez environ 20 à 40 % des patients[2],[3].
Causes | radiations, benzène |
---|---|
Symptômes | infections, saignements |
Complications | réaction du greffon contre l'hôte (GvH) |
Diagnostic | hémogramme, myélogramme, cytogénétique |
---|---|
Traitement | chimiothérapie anticancéreuse, thérapie ciblée, allogreffe de moelle osseuse |
Médicament | Idarubicine, mitoxantrone, étoposide, (RS)-cyclophosphamide, daunorubicine, hydrate de thioguanine (d), gemtuzumab ozogamicin, dasatinib monohydraté (d), énasidénib, vénétoclax, doxorubicine, hydroxyurée, cytarabine, évérolimus, azacitidine, méthotrexate, déférasirox, trétinoïne, nivolumab, clofarabine, décitabine, midostaurine, busulfan, sorafénib, ruxolitinib, 6-thioguanine et ponatinib |
Spécialité | Oncologie et hématologie |
CIM-10 | C92.0 |
---|---|
CIM-9 | 205.0 |
ICD-O | M9861/3 |
OMIM | 601626 |
DiseasesDB | 203 |
MedlinePlus | 000542 |
eMedicine | 197802 |
MeSH | D015470 |
Patient UK | Acute-myeloid-leukaemia-pro |
Domaine d'intérêt pour la recherche médicale, des progrès importants ont été accomplis au cours des années 2000 et 2010. L’avènement de nouvelles techniques performantes en hématologie cellulaire, en biologie moléculaire et en cytogénétique a donné accès à une meilleure compréhension des mécanismes impliqués dans le développement des LAM. L'identification de nouvelles cibles thérapeutiques permet de proposer des thérapies ciblées en alternative à la chimiothérapie cytotoxique. Ainsi, pour un sous-type particulier, la leucémie aigüe promyélocytaire, la chimiothérapie classique tend à ne plus être proposée en première ligne de traitement.