Lutte libre
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La lutte libre et la lutte féminine sont deux des trois formes de lutte admises aux Jeux olympiques, aux côtés de la lutte gréco-romaine. Dans ces sports de combat, le lutteur ayant mis son adversaire au tapis en lui plaquant les épaules au sol remporte une victoire par tombé. Il existe aussi des luttes chronométrées où l'on peut gagner grâce à des points de mise en danger. Les règles de la lutte féminine, établies en 1987, résultent d'une volonté d'hybridation des règles de la lutte gréco-romaine et de la lutte libre, mais à quelques détails près, s'apparentent très fortement à celles de la lutte libre.
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Cet article concerne un sport de combat. Pour d'autres sports de nom similaire, voir Lutte (homonymie).
Ces disciplines autorisent une plus grande variété de prises qu'en lutte gréco-romaine, les athlètes pouvant utiliser la totalité du corps : dans les compétitions de lutte gréco-romaine, les lutteurs ne peuvent attaquer qu'avec leurs bras et le haut de leur corps. Dans la lutte libre, ils peuvent aussi utiliser leurs jambes et tenir leur adversaire au-dessus et en dessous de la ceinture.
La lutte libre, la lutte gréco-romaine, la lutte féminine ainsi que la lutte traditionnelle se développent dans tous les pays de la planète, actuellement, 154 pays sont reconnus et affiliés à la FILA. La lutte libre est désormais le style le plus populaire de lutte et réunit davantage de pays participants que la lutte gréco-romaine lors des championnats du monde.
La lutte, pratiquée dans l'Antiquité en Grèce aussi bien par les hommes que par les femmes, fut interdite à ces dernières au XXe siècle par la Fédération internationale, et ne réussit à renaître que grâce à des initiatives individuelles ou de clubs indépendants. La Fédération autorisa finalement sa pratique en clubs en 1975, et lui accorde une reconnaissance officielle en 1983, permettant ainsi aux femmes de participer à des compétitions. En 2004, la lutte féminine devient une discipline olympique lors des Jeux d'Athènes 2004[1].