Mouvement social contre la loi Travail en France de 2016
grèves et manifestations contre le second gouvernement Valls et la Loi Travail / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Le mouvement social contre la loi Travail en France portée par la ministre Myriam El Khomri est un mouvement national de grèves et de manifestations sur le territoire français durant la période du 9 mars au 15 septembre 2016. Il s'agit du plus grand mouvement social depuis la loi Woerth de 2010 réformant le système de retraites.
Date |
Manifestations nationales : 9 mars 2016 - 15 septembre 2016 (6 mois et 6 jours) Manifestations locales : 9 mars 2016 - 15 novembre 2016[N 1],[N 2] (8 mois et 6 jours) Blocage de dépôts de carburant : 20 mai 2016[1] - 27 mai 2016[2] puis 10 juin 2016[3] (8 jours + 1 jour ponctuel) Nuit debout : Commence le 31 mars 2016 Pas de date de fin précise |
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Localisation | France |
Organisateurs | Principalement syndicats (leader de facto : CGT) |
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Revendications | Retrait de la Loi Travail, contestation du capitalisme |
Types de manifestations | Grèves, manifestations, Nuit debout, blocage de dépôts de carburant et raffineries, concert de casseroles, opérations péage gratuit |
Arrestations | 1 800 interpellations (à la date du 19 juin 2016[4]) |
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Procès | 3 626 personnes poursuivies ou condamnées (à la date du 16 juillet 2017[5]) |
Les manifestations, qui ont débuté dès que les syndicats ont connaissance de la décision de présenter ce texte devant le Parlement, sont l'une des plus importantes de la présidence de François Hollande avec l'opposition à la loi ouvrant le mariage homosexuel en 2013 et les « marches républicaines » de janvier 2015.
Au sein même de la majorité présidentielle, certains députés socialistes, qualifiés de « frondeurs », soutiennent les mouvements de contestation, conduisant le gouvernement de Manuel Valls a engager sa responsabilité au titre de l'article 49 alinéa 3 de la Constitution en .
En parallèle de ces revendications syndicales et professionnelles, un mouvement social baptisé Nuit debout émerge des manifestations contre la loi Travail et s'organise en commissions, suivant les principes d'une démocratie participative voulue par les organisateurs. Le mouvement affirme ne pas être lié à une quelconque organisation politique ou syndicale.
En septembre et , le mouvement anti-loi Travail réapparaît, de manière moins massive, pour protester contre la réforme du code du travail par ordonnances, engagée par le président Emmanuel Macron.