Opposition à la vaccination contre la Covid-19
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Pour un article plus général, voir Opposition aux mesures de lutte contre la pandémie de Covid-19.
Au cours de la pandémie de Covid-19, et en particulier à partir du lancement des premières campagnes de vaccination, une partie de la population mondiale s'oppose ou reste méfiante à l'égard du vaccin contre la Covid-19. Ce groupe de personnes reste très hétérogène. Selon Christophe Benavent, il se compose de trois tendances principales : les militants antivax « réfractaires » les plus radicaux nient l'utilité de la vaccination en général, et propagent la désinformation sur la pandémie, voire des théories complotistes pour justifier leur rejet, jusqu'à, pour certains, employer la violence[1] ; les « récalcitrants », partie de la population qui reste sceptique et, sans rejeter totalement la vaccination, craint de potentiels effets secondaires qui y seraient liés, et se vaccine sous la contrainte. Enfin, une dernière catégorie, désignée comme les « procrastinateurs », s'appuie sur différentes raisons pour repousser la vaccination, mais reste possible à convaincre par des arguments scientifiques[2].
Pour lutter contre la défiance à l'égard de la vaccination, les autorités gouvernementales de nombreux pays mettent en place des politiques d'incitation ou de contrainte à la vaccination, telles que le passe sanitaire en Europe[3],[2].
Il est difficile d'établir un profil type des personnes opposées à la vaccination contre le virus, toutefois, en France, selon une étude sociologique publiée en 2021, cela concernerait de manière prédominante les femmes et les personnes jeunes, ainsi que les catégories sociales les plus modestes[4],[5],[2]. Sur le plan politique, les personnes opposées à la vaccination seraient plutôt proches d'idéologies de droite radicale ou de gauche radicale, ou apartisanes[5],[2]. En juillet 2021, 16 % des Français n'avaient pas l'intention de se faire vacciner[3].