Renaissance macédonienne
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L’expression « Renaissance macédonienne » se réfère historiquement à une période de l’histoire byzantine des IXe siècle et Xe siècle au cours de laquelle, après une longue période de déclin, la vie culturelle et artistique prit un nouvel essor. Bien qu’elle se manifestât surtout sous la dynastie macédonienne (du règne de Basile Ier à celui de Constantin IX Monomaque), on peut en trouver les signes avant-coureurs sous les règnes des empereurs armoriens Théophile (829-842) et Michel III (842-867).
Survenant après une période troublée tant sur le plan intérieur (querelle iconoclaste, déclin de l’économie, dépopulation des villes) qu’extérieur (progression arabe en Crète, en Sicile et dans le sud de l’Italie), cette renaissance consista moins en une nouvelle adaptation qu'en un retour aux sources. On s’ingénia donc à copier depuis les modèles des périodes fastes de l’empire avec des moyens que la situation économique rendait, du moins à ses débuts, plus modestes[1]. Cette recherche des sources, ce gout de la compilation, se transformera progressivement en une passion pour les « manuels » ou « encyclopédies » en tous genres dont l’aboutissement le plus complet sera la Souda à la fin du IXe siècle.
Au cours de cette période se détachent des personnages exceptionnels, pour la plupart polymathes, tels Léon le Philosophe, le patriarche Photios Ier, Jean Mavropous, Jean Xiphilin ou Michel Psellos, encouragés par des empereurs qui furent eux-mêmes des intellectuels de haut rang, comme Constantin VII Porphyrogénète, ou du moins des souverains qui surent reconnaître dans leur entourage les personnages capables et leur permettre de déployer leurs talents.