Union des luttes communistes - reconstruite
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Union des luttes communistes - reconstruite (ULC-R) était un parti communiste au Burkina Faso. Elle naît en 1983 à la suite de l'auto-dissolution de l'Union des luttes communistes (ULC)[1].
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Union des luttes communistes - reconstruite | ||||||||
Présentation | ||||||||
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Fondation | 1983 | |||||||
Positionnement | Gauche | |||||||
Idéologie | Communisme Marxisme-léninisme |
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Généralement, l'ULC-R était surnommée «ULC». C'est l'ULC-R qui a promu la «Révolution populaire et démocratique» (RDP). Le parti est dans un premier temps animé par des anciens étudiants marxistes-léninistes de la Fédération des étudiants d'Afrique noire en France[2].
L'ULC-R a soutenu le gouvernement révolutionnaire de Thomas Sankara. Le parti milite ainsi pour la libération du Premier ministre voltaïque, emprisonné le [3].
Du au mois d', l'ULC-R a occupé trois postes ministériels. Le soutien au gouvernement de Sankara a poussé la section ULC-R en France à se séparer de l'organisation première.
En , après la rupture entre Sankara et la LIPAD, la position de l'ULC-R s'est quelque peu renforcée. L'ULC-R a occupé quatre postes ministériels dans le nouveau gouvernement : Basile Guissou (Affaires étrangères), Adele Ouédrago (Budget), Alain Coeffé (Transports et communications) et Joséphine Ouédraogo (Famille et solidarité nationale).
En 1987, Sankara a tenté de marginaliser une faction dissidente de l'ULC-R. C'est l'un des facteurs qui a provoqué le coup d'État de Blaise Compaoré[Comment ?]. La même année, le parti connaît une nouvelle division et prend le nom d'Union des luttes communistes-La Flamme, en allusion au journal du parti[4].
En 1989, l'ULC-R a démissionné du gouvernement, à la suite de son refus d'accompagner la formation de l'ODP / MT par le nouveau président. L'ULC-R entre alors dans une existence clandestine. Le gouvernement tente de rallier les dissidents de l'ULC-R dans son nouveau parti. En , il a été rebaptisé Parti social-démocrate.