Épidémie de typhus à Nantes
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L’épidémie de typhus à Nantes frappe les prisons de Nantes, puis les hospices et la ville elle-même entre la seconde moitié de 1793 et mi-1794.
Maladie | |
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Agent infectieux | |
Localisation | |
Date d'arrivée |
1793 |
Date de fin |
1794 |
Morts |
Environ 10 000 |
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La cause première en est la surpopulation des prisons à partir de mars-, liée à la concentration sur Nantes d'un grand nombre de prisonniers dans le contexte de la guerre de Vendée. Par ailleurs, la pénurie alimentaire (due aux ravages dans les campagnes environnantes), et les cadavres et immondices qui jonchent les rues (du fait des nombreuses exécutions et de l'insuffisance des moyens pour faire face à la situation) aggravent la situation sanitaire de la ville qui abrite à cette époque une population de 85 000 à 100 000 personnes (contre 77 000 en 1789)[1].
Cet état de fait se traduit par diverses épidémies (gale, diarrhées meurtrières…), mais surtout par l'épidémie de typhus exanthématique, qui ravage les prisons essentiellement entre et , causant quelque 3 000 morts dans les prisons uniquement et environ 10 000 morts pour l'ensemble de la ville[2],[3]. Malgré plusieurs alertes des représentants de la commune, les autorités révolutionnaires ne prendront conscience de l'ampleur de l'épidémie que bien trop tard. Il semble que l'épidémie ait encouragé Jean-Baptiste Carrier à ordonner l'exécution en masse des prisonniers, notamment ceux de la prison de l'Entrepôt des cafés, marquant ainsi le début des noyades et des fusillades de Nantes.