Guerre d'Algérie
guerre d'indépendance de l'Algérie, de 1954 à 1962 / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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La guerre d'Algérie (en arabe : حرب الجزائر), aussi connue sous les appellations événements d'Algérie, révolution algérienne, guerre d'indépendance algérienne et guerre de libération nationale, est un conflit armé qui se déroule de 1954 à 1962 en Algérie française, colonie française depuis 1830, divisée en départements en 1848. La guerre se termine par la reconnaissance de l'indépendance, validée par une large majorité lors d’un référendum populaire et la victoire politique du Front de libération nationale.
Ne doit pas être confondu avec Guerre civile algérienne.
(ar) حرب الجزائر
Date |
– [1] (7 ans, 8 mois et 4 jours) |
---|---|
Lieu |
Algérie France |
Casus belli | Décolonisation et guerre d'indépendance |
Issue |
|
Changements territoriaux | Fin de l'Algérie française : perte par la France des départements d'Algérie et du Sahara |
FLN MNA PCA (1954-1956) Soutiens : URSS[2] Pacte de Varsovie[2] États-Unis[3] Chine[2] Égypte Yougoslavie Cuba Maroc[4] Tunisie[5] Libye Irak Syrie Corée du Nord Arabie saoudite[6] Yémen Pakistan[7] Inde Ghana Mali Turquie (après 1960)[8] |
France MPC Soutiens : Israël [9] Turquie (jusqu'en 1960) |
FAF (1960-1961) OAS (1961-1962) Soutien : Espagne (sanctuaire de l'OAS)[10] |
30 000 (1954) 100 000 (1958) 200 000 (1960) 150 000 (1962) |
470 000 soldats (maximum atteint et maintenu de 1956 à 1962)[11] 1 500 000 soldats mobilisés au total[12] + 90 000 harkis |
3 000 (OAS) |
140 000[13] à 152 863 combattants[14] ou membres du FLN tués
|
25 600 soldats français morts[15] 65 000 blessés 50 000 Harkis morts ou disparus[16],[17] 13 722 victimes civiles européennes dont 2 788 tués, 7 541 blessés et 3 393 enlevés ou disparus[18] |
100 morts (OAS) 2 000 prisonniers (OAS) |
Notes
- Selon l'Algérie : 1,5 million de pertes algériennes[19]
- Selon la France: + de 250 000 pertes algériennes (y compris civils)
- 1 000 000 d'Européens contraints de fuir l'Algérie[20]
2 000 000[21] à 3 000 000[22] d'Algériens déplacés[23] (sur une population de 10 000 000 de personnes)
Batailles
- Toussaint rouge
- Opération Eckhmül
- Opération Aloès
- Opération Véronique (en)
- Opération Violette
- Massacres d'août 1955 dans le Constantinois
- Opération Timgad
- Bataille d'El Djorf
- Opération Oiseau bleu
- Embuscade de Palestro
- Bataille d'Alger
- Bataille de Bouzegza
- Bleuite
- Bataille de Timimoun
- Bataille des Frontières
- Combat du Fedj Zezoua
- Coup d'État du 13 mai 1958
- Opération Résurrection
- Opération Couronne
- Opération Brumaire
- Plan Challe
- Opération Jumelles
- Semaine des barricades
- Manifestations de décembre 1960
- Putsch des généraux
En tant que guerre d'indépendance et de décolonisation, elle oppose des nationalistes Algériens, principalement réunis sous la bannière du Front de libération nationale (FLN), à la France. Elle est à la fois un double conflit, militaire et diplomatique, et une double guerre civile, entre les communautés d'une part et à l'intérieur des communautés d'autre part. Elle a lieu principalement sur le territoire de l'Algérie française, mais a également des répercussions en France métropolitaine, où les attentats de l'OAS causent plus d'un millier de morts.
La guerre d'Algérie entraîne de graves crises politiques en France, qui ont pour conséquences le retour au pouvoir de Charles de Gaulle et la chute de la Quatrième République, à laquelle succède la Cinquième République. Après avoir donné du temps à l'armée française pour lutter contre l'Armée de libération nationale (ALN) en utilisant tous les moyens à sa disposition, le général de Gaulle penche finalement pour l'autodétermination en tant que seule issue possible, ce qui conduit une partie des officiers supérieurs français à se rebeller contre De Gaulle lors du "putsch des généraux”.
La guerre d'Algérie présente un bilan lourd, et les méthodes employées durant la guerre par les deux camps (torture, répression de la population civile) sont dénoncées. Selon les études menées par des historiens français, on estime qu'environ 250 000 Algériens sont tués dans cette guerre (dont plus de 140 000 combattants, ou membres du FLN), et jusqu'à deux millions ont été envoyés dans des camps de regroupement (sur une population totale de dix millions). Près de 25 600 militaires français sont morts et 65 000 ont été blessés. Les victimes civiles d'origine européenne dépassent les dix mille, dont un millier en France métropolitaine, au cours de quarante-deux mille incidents violents enregistrés.
Le conflit débouche, après les accords d'Évian du , sur l'indépendance de l'Algérie le suivant, et précipite l'exode des habitants d'origine européenne, dits pieds-noirs, et des Juifs, ainsi que le massacre de près de cinquante mille harkis[24].